Please use this identifier to cite or link to this item: https://hdl.handle.net/10316.2/28059
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dc.contributor.authorBrandão, José Luís Lopes-
dc.date.accessioned2014-01-27T12:41:26Z
dc.date.accessioned2020-10-02T17:03:02Z-
dc.date.available2014-01-27T12:41:26Z
dc.date.available2020-10-02T17:03:02Z-
dc.date.issued2004-
dc.identifier.issn2183-1718-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10316.2/28059-
dc.description.abstractDans les épigrammes où l'amour voisine avec la mort, Martial révèle un aspect tout différent de celui qui est le plus connu du public et semble manifester les sentiments les plus sincères. En harmonie avec l'invitation au carpe diem — la jouissance de chaque moment de la vie tout en cultivant l'amitié — le poète se sent navré face au trépas inattendu et prématuré de ses amis dans des épigrammes qui ressemblent à une oblation à la mort, surtout lorsque la distance l'empêche de leur rendre les honneurs funèbres, et qui servent en quelque sorte à les rendre éternels. Il se sent révolté avec le malheur des pauvres et des sans défense, esclaves ou enfants, victimes de l’ arbitraire des hommes ou des dieux, et il pleure la mort de ses propres serfs dans de belles épitaphes, comme celle de Demetrius, son esclave copiste, à qui il a accordé, in extremis la liberté, et tout particulièrement la petite esclave Erotion, don’t il se souvient au moment du retour à Bilbilis. Sa façon de condamner, par principe, le suicide stoique, met en évidence le prix qu’il accorde à la vie, sans pour autant laisser de louer les gestes héroiques de Festus, de Porcia, d’ Arria et d’ Othon. Mais, à la fin de sa vie, Martial laisse apercevoir son désenchantement lorsqu’ il constate que le retour tant désiré à la terre natale, Bilbilis, ne correspond plus à ce don’t il rêvait: il mourra dans un monde qui n'est plus le sien, loin de l’Urbs, qui trente quatre ans durant l'avait inspiré, loin aussi du commerce de ses amis. Tout en conseillant l'éloignement qui permet d’eviter la souffrance au moment des grandes pertes, le poète ne réussit pourtant pas à échapper aux "morsures de l'âme".fra
dc.language.isopor-
dc.publisherFaculdade de Letras da Universidade de Coimbra, Instituto de Estudos Clássicos-
dc.titleAmor e Morte em Marcialpor
dc.typearticle-
uc.publication.collectionHumanitas vol. 56-
uc.publication.firstPage33-
uc.publication.lastPage48-
uc.publication.locationCoimbra-
uc.publication.journalTitleHumanitas-
uc.publication.volume56por
uc.publication.sectionArtigos-
uc.publication.orderno3-
uc.publication.areaArtes e Humanidades-
uc.publication.manifesthttps://dl.uc.pt/json/iiif/10316.2/28059/257751/manifest?manifest=/json/iiif/10316.2/28059/257751/manifest-
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item.fulltextWith Fulltext-
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