Para uma (re)construção das identidades ou um conceito de Arqueologia Municipal

Abstract

Vive-se um tempo cada vez mais efémero. Habita-se um espaço que todos os dias se altera sob os nossos olhos. Sendo o tempo e o espaço os objectos de estudo essenciais ao arqueólogo e as categorias imprescindíveis à identificação, estudo e compreensão dos vestígios e comportamentos humanos de todos os tempos e em todas os espaços, esta assustadora volatilidade coloca problemas acrescidos ao exercício da profissão. No âmbito hercúleo das competências atribuídas à Arqueologia Municipal, em virtude de um crescente e mediático fenómeno de “consumo do passado”, são cada vez mais fortes as solicitações no que respeita à participação nos processos de preservação patrimonial, transmissão de memórias e (re)construção das identidades locais. É ao arqueólogo (mais do que ao historiador) que se pede que construa um discurso do passado e que actue como intermediário entre as vivências desconhecidas do Passado e a realidade Presente. É por ele que passam a preservação dos vestígios do Passado e a sua transmissão às gerações futuras. A este propósito, discute-se o papel social da arqueologia, defendendo- se a concepção de que as práticas de inventário, gestão, salvaguarda e divulgação de Património Móvel, Arqueológico e Arquitectónico (entre outras componentes patrimoniais relevantes, como a Paisagem ou o Imaterial) não se excluem, antes se complementam na construção das vivências anteriores do espaço, na reconstituição dos comportamentos humanos de cada época, nas dinâmicas a desenvolver para a transmissão futura de memórias e bens culturais. A arqueologia é mais um dos aspectos desse trabalho patrimonial, não devendo ser desenvolvido de forma isolada no âmbito concelhio dos projectos culturais e de ordenamento do território.

Nous vivons une époque oú le temps devient de plus en plus éphémère, une époque dans laquelle nous habitons dans un espace qui chance chaquejour sous nos yeux. Étant donné que le temps et l’espace sont les principaux objets d’étude de l’archéologie, tout en constitutant des catégories nécessaires à toute identification, ainsi qu’à l’étude et à la compréhension des vestiges des comportements humains de tous les temps et de tous les espaces, cette effrayante composante volatile pose des problèmes de plus en plus importants, qui deviennent des difficultés à l’exercice de cette profession. Dans le cadre gigantesque, «herculéen», des compétences attribuées à l’archéologie municipale, les contributions et les sollicitations, en ce qui concerne la participation dans des procès de préservation du patrimoine, la transmission des mémoires et la (re)construction des identités locales, tout en découlant d’un phénomène, croissant et médiatique, tel que la «consommation du passé», ces sollicitations deviennent de plus en plus fortes. Bien plus qu’à l‘historien, c’est à l’archéologue que l’on exige un discours sur le Passé, ainsi qu’un rôle d’intermédiaire entre les expériences inconnues du Passé et la réalité du Présent. C’est à lui que revient la responsabilité de la préservation des vestiges du passé, ainsi que la transmission aux générations de l’avenir des connaissances acquises concernant le passé. La discussion inclue également, à ce propos, le rôle rempli par l’archéologie dans la société actuelle. On y défend une position selon laquelle il est hors de question d’ignorer le travail d’inventaire, la gestion, la sauvegard e et la divulgation aussi bien du patrimoine mobile que du patrimoine archéologique et architectural – ceci parmi d’autres concepts de patrimoine importants, tels le paysage et le patrimoine non matériel. Bien au contraire, ils se complètent par le biais de la restitution des occupations de l’espace dans le passé et la restitution des comportements humains selon chaque époque. De la méme façon, il y a également tout un procès dynamique à développer ayant pour but la transmission future des mémoires et des richesses culturelles. L’archéologie n’est qu’un des aspects, parmi d’autres, du travail développé autour du patrimoine, une besogne à ne pas être envisagée de façon isolée, dans le cadre des projets cultureis et d’aménagement du territoire au sein de chaque commune.