Please use this identifier to cite or link to this item: https://hdl.handle.net/10316.2/38221
Title: Cicéron face à Octave: aspects philosophiques
Authors: Prost, François
Keywords: Cicero;Octavian;philosoghy;Cicéron;Octave;philosophie
Issue Date: 2015
Publisher: Imprensa da Universidade de Coimbra
Journal: http://hdl.handle.net/10316.2/38208
Abstract: Concerning Cicero’s relations to Octavian, the letters to Atticus (ending mid‑November 44) betray a mix of hope inspired by Octavian’s ostensible respect and cooperation, and distrust and anxiety at his bad sides and personal ambition. The issues thus raised can be related to the reflections on education, personality and free will, which Cicero simultaneously develops in his philosophical treatises. From December 44 on, the letters to other recipients set up a sort of disputatio, between a pessimistic lucidity, and a commitment to support Octavian as the only possible saviour of the Republic. These letters draw on the political rhetoric of the contemporary Philippics. Both in the personal letters and in the public speeches, Cicero strives to justify his choice of Octavian on grounds that are inspired by his philosophical thinking: a conception of uirtus; a theory of true pietas, parallel to that of true glory in the De officiis; a psychology of heroic commitment to the Republic, underpinned by a theory of reward; and a conception of the political leader as a providential gift from the gods for the salvation of the Republic.
Face à Octave, la correspondance avec Atticus (qui s’interrompt à la mi‑novembre 44) présente un mélange d’espoirs inspirés par les marques de respect et l’apparente volonté de coopération d’Octave, et de défiance et d’inquiétude devant les côtés négatifs de sa personnalité et son ambition personnelle. Les problèmes ainsi soulevés peuvent être rapprochés des réflexions sur l’éducation, sur la personnalité et sur la volonté dans les oeuvres philosophiques contemporaines. À Partir de décembre 44, les lettres aux autres correspondants mettent en place une sorte de disputatio, entre d’un côté une lucidité pessimiste et, de l’autre, un engagement aux côtés d’Octave comme le seul sauveur possible de la République. Ces lettres reprennent la rhétorique contemporaine des Philippiques. Dans les lettres comme dans les discours, Cicéron s’efforce de justifier son choix d’Octave en s’appuyant sur des arguments inspirés de sa réflexion philosophique: une conception de la uirtus; une théorie de la vraie pietas analogue à celle de la vraie gloire dans le De officiis; une psychologie de l’engagement héroïque en faveur de la République, reposant sur une théorie de la récompense; et une conception du chef politique comme don providentiel des dieux pour le salut de la République.
URI: https://hdl.handle.net/10316.2/38221
ISBN: 978-989-26-1052-8
978-989-26-1053-5 (PDF)
DOI: 10.14195/978-989-26-1053-5_2
Rights: open access
Appears in Collections:Grécia e Roma no universo de Augusto

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