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https://hdl.handle.net/10316.2/44435
Title: | Ksar Aït Ben Haddou: patrimonialisation, mise en tourisme et enjeux de sauvegarde | Authors: | Bouaouinate, Asmae Bentaleb, Aziz Dekkari, Abderrahman Sadik, Abdennour |
Keywords: | patrimonialisation;mise en tourisme;enjeux;ksar Aït Ben Haddou;oasis;Maroc | Issue Date: | 2018 | Publisher: | Imprensa da Universidade de Coimbra | Abstract: | Au confluent de plusieurs civilisations et de diverses cultures berbère (amazighe), méditerranéenne, orientale et saharienne, le Maroc est un pays au patrimoine culturel riche. Cette richesse culturelle se reflète par le nombre de sites classés patrimoine mondial par l’UNESCO, dont ksar Aït Ben Haddou. Le ksar, au Maroc, signifie un village fortifié construit en pisé, regroupant plusieurs maisons et pouvant abriter en son sein des kasbahs, désignant des maisons caïdales ou appartenant aux anciennes familles notables du douar concerné. Il constitue un exemple parfait d’adaptation au climat rigoureux de la région oasienne et aux conditions de vie des populations qui y vivent sans oublier le recours aux matériaux fournis par l’environnement local. Or, ce mode d’habitat est en crise à l’image de la société qui y réside et dans ce sens on se demande si la patrimonialisation qui entraîne la mise en tourisme du ksar est à même de le sauvegarder et le redynamiser. Ksar Aït Ben Haddou, situé à 30 km au nord-ouest de Ouarzazate et classé par l’UNESCO en 1987, est l’unique patrimoine architectural oasien figurant sur la liste de l’UNESCO du Maroc. Ce label de l’UNESCO a permis au ksar d’Aït Ben Haddou de bénéficier de plusieurs actions internationales de sauvegarde concrétisées par des opérations de réhabilitation, de restauration et d’aménagement. De telles actions ont fait prospérer les activités touristiques, notamment les bazars. Dans l’état actuel des choses, l’activité économique la plus dominante au ksar Aït Ben Haddou est étroitement liée au tourisme et à l’industrie cinématographique. Malgré cela, le ksar peine à assurer sa fonction initiale qui est l’habitat. Depuis l’indépendance, la population locale a quitté ce ksar au profit d’un nouveau village installé de l’autre côté de l’oued Maleh et le long de la route. La fonction de logement s’est graduellement perdue avec le déplacement des populations dans le nouveau village. Ksar Aït Ben Haddou illustre donc clairement les contraintes auxquelles sont confrontées les architectures de terre : éclatement, abandon, muséification touristique, effondrement, etc. Il s’agit de montrer, à travers cette communication, que ksar Aït Ben Haddou est un site certes patrimonialisé mais avec une population permanente très réduite et une grande pression touristique et cinématographique. Un plan de gestion du ksar est mis en oeuvre avec l’implication des populations et des acteurs locaux en 2007, soit 20 ans après son classement comme patrimoine mondial, mais il peine à sauvegarder le site. | URI: | https://hdl.handle.net/10316.2/44435 | ISSN: | 2182-844X (PDF) | DOI: | 10.14195/2182-844X_5_14 | Rights: | open access |
Appears in Collections: | digitAR: Revista Digital de Arqueologia, Arquitectura e Artes |
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