Please use this identifier to cite or link to this item: https://hdl.handle.net/10316.2/6221
Title: Los genitivos en -ius y la hipercaracterización en la morfologia latina
Authors: Tovar, Antonio
Issue Date: 1947
Publisher: Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra, Instituto de Estudos Clássicos
Abstract: Prenant son point de départ de l’idée vaste d’hypercaractérisation formulée par E. Schwyzer, l’auteur de cet article interprète comme formes hypercaractérisées une série de phénomènes de la morphologie latine, en premier lieu les génitifs pronominaux en -ïws, qui, selon lui, n’ont pas encore été expliqués d’une façon satisfaisante. Il rattache les types unïus, alterius, ipshis à celui de cïiius (c’est-à-dire #cuiius), êius, hTiius. Pour cette dernière série, il existe une théorie (Buecheler, Brugmann, Lindsay, Solmsen) qui part de cuius, cuia, cuium, comme forme originaire, que l’auteur croit cependant dérivée. D’autres auteurs (Wackernagel, Sommer) ont pensé à une formation #quoiius, de #quo-sios, mais la pho- nétique n’est pas claire et la comparaison avec l’anc. ind. tasya oblige à recourir à un -s analogique (hypercaractérisant, d’après la terminologie de l’auteur); on n’est du reste pas d’accord sur le thème: pour les uns il s’agirait d’un locatif #quoi (Brugmann), pour les autres d’un thème #quoi (Herbig) ou d’un nom. sing, *quoi (Solmsen). Quant au type caractérisé par z. on a admis qu’un -ius, analogique à huius, se serait superposé à un génitif nominal en A (c’est ce que pensent Sommer et Leumann) ou à un locatif (Lindsay). Pour l’auteur, les deux types cuius et illius se réduisent à un seul. IÍ s’agirait d’anciens génitifs en -1 (attestés par istimodi, isti formae, toti familiai, cuicuimodi) hypercaractérisés à l’aide de l’ancienne désinence alternante de génit. en -os (qu’on se rappelle Venerus, Diouos, etc.). Nous trouvons ce même procédé d’hypercaractérisation dans des génit. latins comme Pesceniaes, Ludicaes, Vesoniaes, Auoniaes, ainsi que dans le dat. quoiei, types de formation auxquels on pourrait comparer l’inf. essere et des formes comme danunt et redinunt. L’auteur s’efforce d’expliquer cette tendance du latin à l’aide d’exemples empruntés à d’autres langues.
URI: https://hdl.handle.net/10316.2/6221
ISSN: 2183-1718
Rights: open access
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