Please use this identifier to cite or link to this item: https://hdl.handle.net/10316.2/39643
Title: Comment combler les obstacles linguistico-culturels dans la traduction d’un mets vietnamien?
Other Titles: How to bridge linguistic and cultural barriers in the translation of a Vietnamese Dish?
Authors: Lo-Cicero, Minh Ha
Keywords: Translation;culture/linguistics;phở/Vietnamese soup;convergence/ divergence;Traduction;culture/linguistique;phở/soupe vietnamienne;convergence/divergence
Issue Date: 2016
Publisher: Imprensa da Universidade de Coimbra
Journal: http://hdl.handle.net/10316.2/39609
Abstract: The translation of Vietnamese specialties or recipes is important since there is a very large community of Vietnamese who immigrate to France. Sharing the other’s culture also includes culinary heritage in which translation plays an essential role in multiculturalism nowadays. Two short stories represent the basis of my study: they concern a popular Vietnamese specialty: the phở. This is a soup made of thin rice noodles decorated with different spices and beef, either cooked or rare; broth is the key point. The first one, which uses the theme of phở as a backdrop, tells a moving story of the two fathers who deeply care for their children. The second describes the phở soup and its various recipes. «Phở bò nhé? Tái hay Chính?»«Le phở au boeuf, hein? La viande juste passée dans l’eau bouillante, ou bien cuite ?» Why not translating tái by saignant (rare) instead of passée à l’eau bouillante? The adjective saignant (rare) is general whereas the past participle expression passée à l’eau bouillante is more precise: this difference lies in the cooking method. How to overcome the linguistic and cultural barriers to achieve an accurate translation is my objective in this article.
La traduction des spécialités ou des recettes vietnamiennes est importante dans la mesure où il y a une communauté très importante de Vietnamiens qui immigrent en France. Partager la culture de l’autre recouvre aussi le patrimoine culinaire pour lequel la traduction joue un des rôles essentiels dans le multiculturalisme aujourd’hui. Deux contes représentent la base de mon étude: elles concernent une spécialité vietnamienne populaire: le phở. C’est une soupe préparée avec des pâtes de riz, fines et ornée d’épices variées et de viande de boeuf, cuite ou saignante; le bouillon est le point clé de la recette. Le premier raconte une histoire émouvante des deux pères qui s’occupent de leurs enfants affectueusement, et il utilise le thème de phở comme toile de fond. Le deuxième décrit la soupe phở et ses variantes. «Phở bò nhé? Tái hay chín?» (Phong Điệp) «Le phở au boeuf, hein? La viande juste passée dans l’eau bouillante, ou bien cuite ?» Pourquoi ne pas traduire «tái» par «saignant» au lieu de «passée dans l’eau bouillante»? Cette différence réside dans le mode de cuisson. Comment surmonter les obstacles linguistico-culturels pour parvenir à une bonne traduction?
URI: https://hdl.handle.net/10316.2/39643
ISBN: 978-989-26-1190-7
978-989-26-1191-4 (PDF)
DOI: 10.14195/978-989-26-1191-4_14
Rights: open access
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